« Best of Christina Goh » en mars et « Centre (Focus) », ce 22 juin 2019 retracent une double décennie de carrière de Christina Goh.
En attendant Centre (Focus), la vocaliste publie les réponses aux questions sélectionnées dans les courriers / sms reçus de 2012 (date du premier questionnaire des mélomanes) à Mai 2019.
Question : Avec ton talent d’écriture et tes diplômes, pourquoi ne pas avoir opté pour un vrai travail ?
Christina Goh : Tout le monde peut chanter. Travailler sa voix, son corps, avoir une hygiène de vie en conséquence, se produire sur scène sous pression ou quel que soit son état, c’est autre chose… La confusion est souvent faite. Tout comme l’interprétation scénique, l’écriture, la composition à thème ou non, l’ingénierie culturelle… Mais à chacun sa perspective.
Es-tu un cœur à prendre ? / Veux tu sortir avec moi ?
Je suis un cœur qui bat… (Rires). Soyons plutôt amis !
Es-tu une reptilienne ?
Je suis de l’espèce humaine mais respecte les autres espèces.
Pourquoi ne jamais parler de ta vie privée ?
J’en parle dans un blog « Confidences poétiques », mais il faut aimer la poésie et la symbolique… J’aime l’élégance subtile et désuète de la délicatesse !
Le meilleur moment de concert ?
Un concert en 2011 dans un centre spécialisé pour adultes trisomiques dans un petit village de Touraine. Une intense harmonie ! Un de mes meilleurs souvenirs !
Le plus gros choc de ta carrière ?
Renouer avec une salle qui affiche complet dans une ville française du sud où je ne me connaissais aucun fan, et c’est tombé le jour de mon anniversaire ! C’était après une traversée du désert. Ce fut une grande surprise car je m’étais préparée, même si il n’y avait eu qu’une seule personne dans la salle, j’aurais chanté pour elle. Mais ce fut une grande joie de voir du monde !
Le pire moment de ta carrière ?
Le décès de mon collaborateur et ami Thierry Henno en 2014, juste après la sortie du clip « L’Instant » qu’il avait co-réalisé avec moi.
Pourquoi des collaborations ? Le featuring qui t’a le plus marqué ?
J’aime le challenge de mondes différents qui fusionnent, un processus complexe qui ne peut se faire sans un minimum d’ouverture et de concession.
Le travail sur « Hors format » avec Capozzi et Gotham. J’ai mis toute toute une année pour travailler avec intensité sur le titre, l’équilibre entre les univers était délicat.
Ta composition favorite ?
Cela reviendrait à choisir un de mes membres : le pieds ou le bras… Ces chansons forment un ensemble… Les réalisations discographiques depuis 1999 racontent une histoire ! Centre (Focus) en parle.
Y aura-t-il une autre édition de « La Différence » en Côte d’Ivoire ?
Cela dépendra des collaborations possibles sur place. Dans tous les cas, « La Différence » continue son chemin avec les amoureux de la vie, du partage et de l’art poétique !
La réaction après-concert que tu n’as jamais oubliée ?
Il y en a beaucoup. La plus originale peut-être : un mélomane qui m’avait très gentiment et avec soin apporté des boucles d’oreilles. Il avait remarqué que je n’en mettais jamais.
Où te vois tu dans 10 ans ?
Je ne veux pas me projeter. Une habitude prise depuis l’adolescence. Un pas après l’autre. Une chose est sûre, les deux dernières œuvres marquent un tournant.
« Best of Christina Goh » et « Centre (Focus) – Livre numérique interactif«
Christina Goh, 20 ans de poésie et de musique
http://www.christinagoh.com